LE MONT BUET 3096m

Mt Buet 3096m

Il est vrai, qu'avec sa forme un peu écrasée au sommet, il se fait discret.

Seul la neige qui s'accroche encore très tard dans la saison, le met en valeur. Avec ces 3096m tout de même, le Mt Buet ou Mt blanc des Dames, comme on le surnomme aussi, n'a rien de techniquement compliqué, mais la longueur de cette randonnée , 19km au total, la durée, environ 10h,et le dénivelé, pratiquement 1900m, en partant du Couteray, situé entre le Col des montets et Vallorcine, en fait une course qui demande de l'endurance, si l'on décide de partir pour la journée et un entrainement évident. Il est également possible de couper le trajet en deux, en passant la nuit au refuge de Bérard côté Aiguilles rouges, ou au refuge de Grenairon, côté Samöens.

Pour ma part, je ne m'étais pas posé de questions, je partais pour la journée.

Départ 8h depuis le parking du Couteray ce mois de septembre 2004.

La météo est bonne, tout est parfait. J'arrive très vite dans le vallon de Bérard, tout en longueur, la pente est bien douce, et ça dure assez longtemps. Je connais déjà ce vallon jusqu'au refuge, et j'ai hâte de le dépasser, pour attaquer les choses sérieuses.

Je croise un petit groupe qui descend, après avoir passé la nuit à Bérard.

600m plus haut, j'arrive au refuge,à 1924m. Cette fois, j'entre dans un monde minéral, le sentier s'élève très vite, en direction du col de Salenton à 2526m. Au col si je pars sur la gauche, je rejoins plus bas le grenairon 1950m. (photo), et ensuite Samöens.

La pente est moins raide à présent, mais la progression n'est pas très rapide en raison des gros blocs de rocher à franchir. Un peu de neige tout de même de temps à autre. Je cherche du regard le sommet, mais il est trop tôt pour l'apercevoir, encore 400m à gravir, et je vois que la fin de l'ascension est très raide.

J'aperçois des silhouettes plus haut, qui descendent, et je vois mieux ce qu'il me reste à parcourir avant d'arriver enfin.

Cà y est, je vois quelque chose, avant d'affronter la dernière rampe bien pentue, sans doute un petit monument là haut, et bien non . Il ne s'agit pas du sommet, mais de l'abri de Pictet, avec un peu plus loin, un Cairn, et enfin une borne indiquant l'altitude, et de ce fait le sommet du Mt Buet.

Magnifique, la vue est à 360°, de la chaine du Mt Blanc et ces glaciers, les rochers des Fiz, Anterne, les aiguilles rouges, les Aravis, tout le monde est là.

C'est une vrai course, longue est exigeante, et la fierté d'avoir fait ce sommet n'est pas à cacher.

Profil de la course IGN.

INFO: IGN 3630 OT.

Dénivelé: 1900m.

Distance totale: 19km.

Durée: 10h à plus.

LE NID D'AIGLE

27août 2004.

Il a neigé, là haut, au Nid d'Aigle à 2372m, dans la nuitJe suis partis depuis le Champel petit hameau entre st Gervais et les Contamines .

La pente est très douce pendant un long moment. C'est en prenant la direction du Pont des Places et ensuite du Planet, que l'on sent la différence, et c'est là que je prends à droite, laissant Bellevue, et les rails du TMB. Un instant plus calme la pente s'accentue de nouveau, jusqu'au chalet de L'are. Tout est bien calme ici, seul le tramway du Mt Blanc, qui passe là haut sur ma gauche, se fait à peine entendre.

En s'approchant plus près du glacier de Bionnassay, au fond de ce vallon, ça monte de nouveau, et maintenant jusqu'à la fin.

Deux ou trois échelles courtes à franchir, ce sera tout comme difficulté, avant de rejoindre le Nid d'Aigle à 2372m. Beaucoup de monde là haut, venu la plupart avec le TMB, pour le paysage, le glacier est tout prêt, mais aussi pour gravir le Mont Blanc en rejoignant le refuge du Gouter à 3817m.

En ce qui me concerne, pour cette fois, je ne vais pas plus haut.

Le glacier de Bionnassay.

Mon idée est de redescendre en longeant la voie du train jusqu'à Bellevue, puis rejoindre le Planet et prendre mon itinéraire du départ.

Après 6h30 d'une longue course, je me suis retrouvé à mon point de départ, très content de cette belle journée.

Le Nid d'Aigle et l'arrivée du TMB.

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Profil de la randonnée.

Info: IGN 3531 ET. .
Dénivelée: 1500m.

Distance: 17km.
Durée: 6h20.

REFUGE DE LA VOGEALLE .

18 Juin 2004.

L idée du départ, était bien sûr d'aller faire le lac de la Vogealle, mais cette fois encore, malgré l'été tout proche, impossible de monter plus haut que le refuge situé 1901m en raison de la neige.

Le refuge plus tard dans la saison

(photo internet)

N 'ayant pas encore la possibilité de faire du numérique à ce moment là, j'essaie de trouver quelques photos, ça et là.

Je suis donc partis , de ce que l'on appelle le chalet de la réserve, 955m, fin de la route qui mène au Fer à Cheval, au delà de Sixt-Fer-à- Cheval.

Je longeais la rive gauche du torrent du Giffre, avant de le traverser pour prendre la direction du Pas du Boret, seule difficulté de cette course, mais qui évite de faire le tour par le fond de la combe, détour seulement vraiment très utile si les conditions sont délicates.

Il fait chaud déja, et le franchissement du Boret demande un peu d'attention avant de trouver le cable qui sécurise l'étroit sentier un peu humide, à certains endroits.

Un peu plus haut, je tombe sur quatre bouquetins, tranquillement installés à l'ombre, et pas du tout effrayés de voir un bipède avec un sac à dos et un baton de marche.

N'étant pas vraiment chez moi, ici, j'ai dû leur expliquer gentiment, que j'étais désolé, de les déranger, que je ne ferais pas le retour par là, mais que je n'étais pas décider à rebrousser chemin, non mais!

Là dessus, un bouquetin s'est levé, les autres aussi, j'avais été parfais.

Je suis repartis, pour arriver au chalet du Boret, 1390m, peu après.

Je voyais bien le tracé à prendre, avec de moins en moins de verdure, et bientôt, seulement du caillou ou du rocher. C'est à environ 1700m, et jusqu'au refuge que j'avançais au milieu de ces blocs avec cette falaise me surplombant, à l'opposé de la pointe de Bellegarde.

Je n'ai vraiment trouvé la neige, qu'en arrivant vers le refuge, et beaucoup d'eau aussi, dans le torrent en provenance du lac de la Vogealle, c'est pour cette raison, que j'ai décidé de m'en tenir là.

Après avoir pris un peu de soleil à l'abri, sur les rochers, j'ai entamé la descente, un peu frustré quand même de n'être pas allé au bout, mais ce serais pour une autre fois.

De nouveau au refuge du Boret, j'ai choisi de faire la boucle, par le "Bout du Monde", promesse faite aux bouquetins à l'aller.

En fait, il s'agissait surtout de profiter du temps que j'avais encore devant moi.

J'ai tout de même failli être obligé de faire demi tour, quand je me suis trouvé face à un enorme névé, qui avait glissé dans un couloir, en emportant arbres, terre, cailloux, et me barrant l'accès à mon sentier.

Passer sur ce névé ne me tentais pas vraiment,en raison de la pente, j'ai choisis l'autre solution. Passer dessous, là où l'eau de la fonte de cette neige, avait formé un petit tunnel. Après avoir analysé la situation, je me suis décidé.Il ne m'a fallu que quelques secondes pour me retrouver de l'autre côté, en meilleure posture.

Cette fois, j'étais tranquille, encore une petite heure de marche, et j'aurais rejoins mon point de départ, après une belle journée de fin de printemps.

Info: IGN 3530 ET
Dénivelée: 1150m.
Distance: 15km.
Durée: 6h20.

Profil de la randonnée IGN